Alcool et éjaculation précoce

Dans ce nouveau volume de son autobiographie fleuve, Karl Ove Knausgaard ne s’intéresse qu’à deux choses : la boisson et les filles.


Karl Ove Knausgaard/ Photo Robin Linderborg.
C’est devenu un rendez-vous attendu. Tous les dix-huit ou vingt-quatre mois paraît aux éditions Denoël un nouveau volume de l’autobiographie de Karl Ove Knausgaard. Est-il encore nécessaire de présenter cette œuvre monumentale, intitulée Mon combat – le plus grand best-seller norvégien de tous les temps, qu’on a pu comparer à rien moins que la Recherche du temps perdu ? Knausgaard en a rédigé les 3 600 pages en un temps record, se relisant à peine, tentant de coller au plus près de la réalité, quitte à se lancer dans d’interminables descriptions d’activités sans intérêt apparent (comme le ménage). Le premier tome était consacré à la figure du père, alcoolique et violent. Le deuxième, considéré comme le plus réussi, aux amours de l’auteur avec sa compagne, la romancière suédoise Linda Boström, et à ses frustrations de père au foyer. Le troisième revenait sur son enfance. Celui qui paraît à présent en France fait un bond de quelques années. On y retrouve Knausgaard à l’orée de l’âge adulte, jeune professeur dans un village perdu au ...
LE LIVRE
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Aux confins du monde de Karl Ove Knausgaard, Denoël, 2017

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