Les Fantômes de Lisbonne

Dans son dernier roman, António Lobo Antunes fait entendre les pensées des locataires d’un immeuble lisboète, tous obsédés, chacun à sa façon, par le passé, la vieillesse et la mort.

Un immeuble de quatre étages, huit appartements, huit locataires… Plus un. L’écrivain António Lobo Antunes a raconté dans l’une de ses chroniques pour l’hebdomadaire lisboète Visão comment son dernier roman lui est venu : en gribouillant une maison sur la page blanche qui s’étalait devant lui, quand il était incapable d’écrire la moindre phrase. Peu à peu, la maison s’est vue augmentée de quelques étages, divisés en côté gauche et côté droit, pour devenir « un immeuble d’un coin de la capitale portugaise, loin du fleuve, avec un salon de coiffure à côté ». Ensuite, « il a trouvé des locataires pour ces appartements, les a dotés d’un quotidien, de relations de voisinage, chacun avec des murs qui laissent passer les voix, et avec elles les hypothèses sur l’existence des autres, extrapolées à partir de quelques signaux », écrit Isabel ...

LE LIVRE
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Je chemine comme une maison en flammes de Les Fantômes de Lisbonne, Dom Quixote

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