L’Amazonie d’Euclides da Cunha

Susanna B. Hecht présente son livre The Scramble for the Amazon and the Lost Paradise of Euclides da Cunha comme un mélange de biographie, d’histoire sociale, de « nature writing » et de traduction d’écrits géographiques. On pourrait tout aussi bien décrire ce gros ouvrage de cinq cents pages comme un livre d’histoire original et d’une exceptionnelle richesse, qui entrelace de façon harmonieuse quatre récits liés : celui de la vie tumultueuse et tragique de l’écrivain, journaliste et ingénieur brésilien de la fin du XIXème siècle Euclides da Cunha ; la relation d’une expédition que ce dernier a menée dans la région du haut cours du rio Purús, un affluent de l’Amazone, située à la frontière du Brésil et du Pérou ; celle de la rédaction de l’œuvre qu’il projetait de publier sur l’Amazonie, O Paraíso Perdido, qui est demeurée à l’état de fragments, dont un grand  nombre sont traduits dans le livre ; enfin, l’histoire de l’exploration géographique et scientifique du bassin amazonien, de l’exploitation du caoutchouc qui en a représenté durant un certain temps une très importante ressource économique et des conflits de frontières dont cette partie de l’Amérique du sud a fait l’objet.

Professeur à l’Institut de l’Environnement de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), Susanna Hecht est une spécialiste de l’Amazonie. Il y a vingt-cinq ans, sous le titre The Fate of the Forest, elle publiait en collaboration avec le journaliste radical Alexander Cockburn une remarquable étude sur la déforestation en Amazonie et les actions menées pour l’enrayer, notamment par l’activiste Chico Mendes, à qui son engagement en faveur de cette cause coûta la vie, puisqu’il fut assassiné. Vendu à deux cents cinquante mille exemplaires, l’ouvrage est considéré comme un « classique de l’environnement », pour reprendre l’expression utilisée à son sujet notamment par l’historien Robin Blackburn. Produit d’années d’enquête historique, The Scramble for the Amazon se situe dans le prolongement de ce premier ouvrage et constitue le deuxième volet d’une trilogie dont le troisième volume, consacré à l’Amazonie contemporaine, portera sur l’Amazonie dans la mondialisation et face au changement climatique.

Explorateur, homme de terrain et activiste politique

Euclides da Cunha est avant tout connu comme un des plus grands écrivains qu’ait produit le Brésil, la figure littéraire historique nationale la plus célèbre juste après de celle de son contemporain Machado de Assis, dont il fut l’ami et qui était comme lui d’origine métisse (da Cunha était un  « caboclo », terme utilisé pour désigner les descendants d’Européens et d’Indiens, de Assis était « mulatto » c’est-à-dire mulâtre). Fameux pour la beauté de son style flamboyant, il est surtout cité comme l’auteur de Os Sertões (Hautes Terres), récit d’une révolte de colons paysans du Nord-Est du Brésil contre l’État de Bahia et la République du Brésil. L’épisode est également raconté dans le roman épique La Guerre de la Fin du monde de Mario Vargas Llosa, qui, admirant beaucoup le livre de da Cuhna, a exploité certaines informations qu’on y trouve pour rédiger le sien, tout en faisant figurer dans celui-ci, sous les traits d’un journaliste anonyme, un personnage inspiré de l’auteur.  

Euclides da Cuhna était toutefois aussi un explorateur, un pionnier des études de terrain, un idéologue et activiste politique et un intime du plus grand diplomate qu’ait engendré le Brésil, le baron de Rio Branco, ministre des affaires étrangères sous quatre présidents de la république successifs, qui a joué un rôle central dans l’établissement des frontières du Brésil avec tous les pays voisins. Si le nom de da Cunha est par ailleurs le plus souvent associé à la région du Nordeste, c’est à des questions liées à l’Amazonie, rappelle Susanna Hecht, qu’il a consacré l’essentiel de la dernière partie de sa vie. Et seule sa mort prématurée, à l’âge de quarante-trois ans, l’a empêché de mener à bien ce qui, dans son esprit, aurait dû être le pendant de Os Sertões, ce grand livre sur l’Amazonie qui aurait un peu été au premier ce que L’Iliade, suggère Susanna Hecht en une image très flatteuse mais non dépourvue de pertinence, a été à L’Odyssée.

L’expédition dans la région du Haut-Purus dont la responsabilité avait été confiée à Euclides da Cuhna avait été lancée à l’initiative du baron de Rio Branco. Son objectif était de dresser un état de l’occupation des lieux, en identifiant les populations qui exploitaient ce territoire, de manière à pouvoir tracer les frontières entre le Brésil et le Pérou en interprétant, de manière un peu spécieuse, il est vrai, le principe « uti possidetis » qui veut qu’un pays, à l’issue d’un conflit, continue à posséder ce qu’il possédait déjà. Il s’agissait donc d’établir que ces populations étaient bien brésiliennes. Les conséquences ultimes, mais tardives, de cette entreprise peuvent la faire considérer comme un succès : trois semaines après la mort d’Euclides da Cunha, la frontière entre les deux pays fut redessinée à l’avantage du Brésil, sur la base notamment du rapport et des cartes de l’écrivain. Les conditions dans lesquelles l’opération s’est déroulée furent cependant si pénibles qu’on a pu la décrire comme « une aventure du type Au cœur des ténèbres ».

Susanna Hecht fait au sujet de ce voyage épique l’observation suivante : « Avant de partir pour la région du Haut-Purús, da Cunha, conformément aux idées de l’époque, voyait l’Amazonie comme un lieu de pure nature, « non préparé pour l’Homme ». À mesure qu’il progressait dans les terres à caoutchouc du Purús, ses cartes et ses écrits dévoilent [cependant] un pays habité, occupé par des paysans désespérément endettés, des Indiens en détresse, des familles de petits propriétaires en situation précaire, des collecteurs de caucho (caoutchouc), des ingénieurs britanniques, des mariniers allemands, des chasseurs de fortune parisiens et des barons du caoutchouc sans pitié. [...] Comme dans Os Sertões, da Cunha part d’un cliché pour arriver à l’image d’un monde de travail dur et sérieux. […] Cette  découverte était complètement en porte-à-faux avec la représentation cultivée par le tropicalisme européen d’un territoire « vide », largement naturel, un lieu sauvage habité par des populations primitives indolentes, une tabula rasa n’attendant que de devenir l’objet d’industrieuses entreprises de colonisation et de civilisation par le Nord impérialiste et la race blanche ».

L’âme du Brésil

Dans ce passage se trouvent contenues trois idées importantes qui courent tout au long de The Scramble for the Amazon. La première est que les vues d’Euclides da Cuhna n’ont pas toujours été celles pour lesquelles il est à présent connu. Au moment où débuta l’expédition militaire contre les Canudos, da Cunha considérait celle-ci comme une saine réaction du monde civilisé et de la république progressiste face à une révolte réactionnaire de populations arriérées et conservatrices luttant pour le retour de la monarchie. Mais ses idées évoluèrent  Peu à peu, il se persuada que la vérité et le droit se trouvaient plutôt du côté des Canudos combattant pour leur liberté.

Ces individus pauvres et travailleurs - c’est la deuxième idée-clé - et leurs équivalents dans le bassin amazonien, da Cunha en arrivera à les considérer comme les véritables Brésiliens, l’âme, la singularité et la vraie force du Brésil résidant à ses yeux dans cette population industrieuse et active, le plus souvent métissée, non dans les élites oisives d’origine européenne établies sur la côte Est, animées d’idées occidentales étrangères à la vraie nature du pays. Cette vision inspirera par la suite plusieurs intellectuels brésiliens, à commencer par le sociologue Gilberto Freyre, pour qui ce qui définit l’identité nationale brésilienne est l’essor, dans un environnement naturel singulier et un univers multiculturel, grâce au mélange des races et des traditions, d’un nouveau type d’« Homme tropical » très différent de l’Homme européen et occidental. L’éloge de la « miscigénation » par l’écrivain Jorge Amado va exactement dans le même sens.

Enfin, se trouve illustrée dans ce passage une conception de l’environnement et des rapports de l’homme et de la nature que Susanna Hecht a d’autant moins de difficultés à comprendre, présenter et défendre, qu’elle est identiquement la sienne. Dans The Fate of Forest, Hecht plaidait en faveur d’une politique de l’environnement et de la forêt qu’elle n’a cessé de promouvoir depuis lors, basée sur la thèse que l’idée d’une nature authentique et inviolée est largement un mythe, qu’il existe peu de paysages qui n’aient été influencés et modelés par la présence et l’activité humaines, et que la sauvegarde du milieu naturel ne passe pas par la création de sanctuaires comme ces parcs naturels qui se sont multipliés aux États-Unis à la suite de l’ouverture de celui de Yellowstone à l’initiative du grand naturaliste John Muir, mais dans une exploitation raisonnable, attentive et équilibrée des ressources et une intégration harmonieuse de l’activité économique et technique dans son environnement naturel.

Une  « Méditerranée américaine»

Un aspect comparativement peu convaincant du livre est la référence régulière qui y est faite, à commencer par dans le titre, à la « ruée vers l’Amazonie » (« scramble for Amazonia »), en un parallèle ostensible avec la « ruée vers l’Afrique » (« scramble for Africa ») qui mis aux prises les puissances coloniales européennes à la fin du XIXème siècle. Ainsi que le rappelle dans sa recension de l’ouvrage dans le Times Literary Supplement l’explorateur John Hemming (auteur d’une dizaine de livres qui font autorité sur les Incas, l’histoire du Brésil et celle du bassin amazonien et de sa population), la conquête du continent sud-américain s’est effectuée dans des conditions très différentes de celle de l’Afrique. Le Traité de Tordesillas de 1494 avait partagé le continent entre les deux puissances ibériques, l’Espagne et le Portugal. Du fait des caractéristiques géographiques du pays, plus précisément le relief plat de la forêt amazonienne, qui permet de remonter le fleuve plusieurs milliers de kilomètres avant de rencontrer les premiers rapides, les Portugais ont pu occuper sans difficultés la plus grande partie de la région. Des projets d’annexion par d’autres puissances ont certes été conçus. La France a cherché à étendre quelque peu ses possessions en Guyane. Et avant que n’éclate la Guerre de Sécession, l’océanographe américain Matthew Fontaine Maury et quelques idéologues sudistes envisagèrent de transformer l’Amazonie, « Méditerranée américaine », en une colonie des États-Unis, en domptant sa végétation sauvage pour y exploiter le coton, grâce au transfert dans la région d’une grande quantité d’esclaves noirs américains - un grand rêve impérialiste et raciste qui ne se réalisa jamais, comme on sait. Dans l’ensemble, cependant, la ruée vers l’Amazonie fut très locale et limitée, prenant essentiellement la forme, fait judicieusement remarquer Hemming, d’une « rectification de frontières » entre le Brésil et les pays issus de l’ancien empire espagnol.

Cette comparaison erronée est, ceci dit, d’un poids insignifiant face aux nombreux mérites de ce livre splendide rempli d’informations et d’analyses éclairantes. À côté de savants développements sur les différentes essences d’arbre à caoutchouc, les techniques d’exploitation de celui-ci et le rôle joué par cette ressource dans l’enrichissement des Brésiliens, à côté de l’or, du café et du sucre, jusqu’à l’essor de la culture de l’hévéa en Asie du Sud-Est, on y trouvera par exemple une minutieuse reconstitution des conflits politico-diplomatiques entre les pays du Cône Sud de l’Amérique latine à propos de questions de frontières et la façon dont ils ont été résolus ; de passionnantes réflexions sur les voyages d’exploration des naturalistes du XVIIIème et du XIXème siècle Charles de La Condamine et Alexandre von Humboldt en Amazonie, l’esprit dans lequel ils ont été accomplis et l’impact qu’ils ont eu sur la vision de la nature et du Nouveau Monde par les Européens et notre connaissance de la région ; et des indications sur la contribution décisive, sans laquelle les expéditions ultérieures n’auraient pas été possibles, apportée à cette connaissance par les fonctionnaires et les militaires en poste, les prêtres des missions, les érudits indigènes locaux et ces voyageurs, admirés par da Cunha, que Susanna Hecht appelle les « vérificateurs de faits » de l’Empire brésilien, à qui l’on demandait de fournir des réponses à des questions très empiriques et pratiques comme : « qui étaient les indigènes [d’une région], combien étaient-ils, quelle langue parlaient-ils, de quelle nature étaient les sols, quelles espèces végétales avaient-elles poussé à cet endroit [...] quel était le vrai nom d’une rivière, une chaîne de montagne supposée se dresser à un endroit donné existait-elle réellement, etc ».

« Mélodrame gothique »

La vie d’Euclides da Cuhna s’est achevée comme « un mélodrame gothique ». Neurasthénique et de constitution fragile dans sa jeunesse, puisqu’il était phtisique, ayant souffert toute sa vie de maux variés (qui ne l’avaient cependant pas empêché de manifester une étonnante résistance lors de voyages faits dans des conditions très dures), épuisé par les longs efforts de préparation d’un concours pour une chaire universitaire de logique qu’il cherchait à décrocher pour obtenir un peu de sécurité financière, il était, au début de la quarantaine, dans un état physique, nerveux et psychologique déplorable. Durant la période qui suivit le concours, indique Susanna Hecht, « [Euclides da  Cunha] vacillait entre accès de manie, paranoïa et désespoir. Sa santé était extrêmement précaire, avec de fréquentes crises dues à la combinaison de la tuberculose et de la malaria, couplées avec des soucis domestiques et professionnels ». Parmi ces soucis domestiques, celui qui le tourmentait le plus, au moins autant que la maladie, puis le décès, de son père, était l’infidélité de sa femme. Lorsqu’il avait trente-quatre ans, Euclides da Cunha avait épousé Ana Emília Ribeiro de Assis, âgée de dix-huit ans, fille du général Solon Ribeiro, héros révolutionnaire puisque l’un des instigateurs du coup d’État qui allait conduire au renversement de l’empereur Don Pedro II et donner naissance, en 1889, à la république du Brésil. Introverti, souvent irritable, absorbé par ses tâches  intellectuelles et ses activités politiques, très longtemps loin du foyer du fait de ses longs périples dans le Nordeste et en Amazonie, da Cuhna ne fut quasiment présent auprès de sa femme que le temps de lui faire trois enfants. Très seule, Ana finit par prendre un amant, un cadet militaire seize ans plus jeune qu’elle nommé Dilermando de Assis, avec lequel elle vivait ostensiblement et dont elle eut deux enfants. Le premier mourut en bas âge, et le second fut reconnu par da Cunha qui en parlait toutefois comme d’un « épi de maïs dans [une] plantation de café », l’enfant étant blond comme son père dans une famille ne comprenant, des deux côtés, que des personnes brunes.

Euclides da Cuhna était une personnalité connue et sa situation matrimoniale faisait l’objet de nombreux commentaires. Dans la société brésilienne conservatrice et bien-pensante d’alors, le divorce n’était pas autorisé. La seule possibilité pour un couple de se séparer formellement était l’annulation religieuse du mariage, impossible dans son cas, la présence d’enfants démontrant que l’union avait été consommée. Dans l’état psychologique désastreux qui était celui de da Cunha,  l’affaire tourna au drame. Très perturbé, il se rendit un jour armé d’un révolver au domicile de l’amant de sa femme, dans lequel il pénétra en clamant être venu « pour tuer ou être tué ». Susanna Hecht raconte ce triste et sordide épisode en détail. Dilermando était en compagnie d’Ana et de deux de ses  enfants, ainsi que de son jeune frère Dinorah de Assis. Des coups de feu furent échangés. Da Cuhna réussit à blesser Dilermando de Assis, mais celui-ci, qui était un champion de tir, l’atteignit mortellement dans un second temps. Au procès, les avocats de Dilermando invoquèrent la légitime défense. De Assis avait de surcroît des appuis dans les milieux militaires et, au Brésil, les affaires d’honneur étaient souvent jugées avec mansuétude. Il fut donc acquitté. Une semaine après, il épousait Ana.

Haute tenue littéraire

En quelques pages conclusives, Susanna Hecht rapporte les suites de cette histoire, qui ne s’arrête pas là. Elles furent tristes. En tirant, non seulement sur l’amant de sa femme, mais aussi dans toutes les directions, Euclides da Cunha n’avait pas seulement blessé Dilermando de Assis. Il avait également atteint d’une balle à la nuque son frère Dinorah. Très sportif, ce jeune homme était devenu, parallèlement à sa carrière militaire, une vedette d’une des plus importantes équipes de football de Rio de Janeiro. Sans doute à la faveur de chocs successifs, la balle restée fichée dans sa nuque migra vers sa moelle épinière et il finit ses jours partiellement paralysé. Il n’avait pas vingt ans. Très marqués par le drame, la liaison de leur mère et son remariage avec le meurtrier de leur père, les enfants d’Euclides da Cunha ne connurent pas un destin heureux. Solon, l’aîné, qui avait tourné le dos à la société pour s’établir en Amazonie où il officiait comme autorité de police, y fut abattu par les auteurs d’une vendetta qu’il venait arrêter. Quant à son frère plus jeune, Quidinho, il perdit la vie exactement dans les mêmes circonstances que son père. S’étant résolu à venger sa mort, il fit feu sur Dilermando de Assis, qu’il blessa mais qui réussit à l’atteindre mortellement. À nouveau, Dilermando fut acquitté, par un tribunal militaire.    

L’intérêt du contenu de The Scramble for the Amazone and the Lost Paradise of Euclides da Cunha, l’éclairage que jette ce livre sur un aspect de l’histoire du Brésil moins connu que d’autres et ce qu’il nous révèle de la vie et de la personnalité de l’écrivain ne sont pas les seules raisons qui conduisent à en recommander chaudement la lecture. Ce qui distingue aussi et peut-être avant tout cet ouvrage est sa haute tenue littéraire et son extrême qualité stylistique. Un des traits caractéristiques de la prose d’Euclides da Cuhna, a-t-on souvent souligné, est la façon dont elle marie la méticulosité scientifique et un lyrisme très expressif. Une remarque du même ordre pourrait être faite, avec une nuance significative, au sujet du livre de Susanna B. Hecht. Si le vocabulaire dont use cette dernière est aussi techniquement précis, riche et varié que celui de l’auteur dont elle traite, et sa langue aussi colorée et évocatrice, dans l’exposé des développements historiques comme l’analyse de questions géographiques, sociologiques ou ethnographiques qu’elle évoque, la façon élégante dont elle s’exprime, loin de toute exubérance tropicale et du style fleuri du XIXe siècle, frappe par sa sobriété et sa rigueur. Son récit de la vie de da Cuhna témoigne d’un autre côte des qualités d’empathie, de la finesse de perception et du talent de portraitiste qui sont ceux des bons romanciers et des excellents biographes. On lit donc ces cinq cents pages avec un plaisir continu, aussi séduit par l’art avec lequel cette histoire est racontée que captivé par son sujet. 

Michel André

LE LIVRE
LE LIVRE

La ruée vers l’Amazone de Susanna Hecht, University of Chicago Press, 2013

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