Publié dans le magazine Books n° 28, décembre 2011 - janvier 2012.
Le « temps vorace » (« Tempus edax rerum »), dont parlait Ovide dans ses Métamorphoses, a peut-être inspiré à Doris Lessing le titre de son dernier ouvrage, Le temps mord, qui vient de sortir en France. On ne le saura pas : l’auteure n’a pas écrit d’introduction à ce recueil de quarante-quatre textes (le premier du genre pour la prix Nobel nonagénaire qui a déjà publié plus de cinquante titres). Il regroupe « des discours, des conférences, des interventions à la radio, des critiques, des préfaces, écrits de 1972 à 2004 sur des sujets aussi divers que les livres, l’opéra, les chats, sa maison, la vieillesse, la mémoire, la politique et le soufisme », résume Elaine Showalter dans le Times Literary Supplement.
Le « temps vorace » (« Tempus edax rerum »), dont parlait Ovide dans ses
Métamorphoses, a peut-être inspiré à Doris Lessing le titre de son dernier ouvrage,
Le temps mord, qui vient de sortir en France. On ne le saura pas : l’auteure n’a pas écrit d’introduction à ce recueil de quarante-quatre textes (le premier du genre pour la prix Nobel nonagénaire qui a déjà publié plus de cinquante titres). Il regroupe « des discours, des conférences, des interventions à la radio, des critiques, des préfaces, écrits de 1972 à 2004 sur des sujets aussi divers que les livres, l’opéra, les chats, sa maison, la vieillesse, la mémoire, la politique et le soufisme », résume Elaine Showalter dans le
Times Literary Supplement.
« Il a dû être très difficile de rassembler ces textes, note Jane Gardam du Spectator. Les remerciements renvoient à des sources extrêmement obscures. Aux côtés d’écrits d’abord parus dans des publications prestigieuses comme le
Guardian et le
New York Observer, où l’on n’est pas surpris de trouver la signature de l’une des romancières les plus influentes du XXe ...