Un Paradis perdu

Le roman d’une enfance dans l’Afghanistan troublé des années 1990.

« Les reporters et les universitaires ont écrit la chronique de l’Afghanistan, mais souvent à distance – comme des étrangers dans un étrange pays », note John Kael Weston dans le Daily Beast. Le roman autobiographique de Qais Akbar Omar permet, lui, de « voir ce pays comme il fut autrefois et comme il est aujourd’hui ». Omar, le héros, avait 8 ans en 1991, quand les prosoviétiques furent chassés de Kaboul. Le lecteur traverse les éprouvantes années 1990 avec lui : le règne de terreur des seigneurs de la guerre vainqueurs mais incapables de s’entendre, qui transforment la capitale en champ de bataille, puis l’arrivée des taliban, implacables, mais qui ont le mérite de mettre fin au chaos, les bombardements américains enfin.  La famille trouve refuge dans un fort près de Kaboul, mais bientôt il faudra fuir plus loin…

Le mérite de ce roman est, selon Kael Weston, de montrer la « beauté » d’un pays qu’on ...

LE LIVRE
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Kaboul était un vaste jardin de Un Paradis perdu, Robert Laffont

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