Lu d'ailleurs
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Quand les femmes auront (tout) le pouvoir

Présenté comme une « dystopie féministe », The Power, le dernier roman de Naomi Alderman vient de remporter outre-Manche le prix Baileys récompensant une œuvre de fiction écrite par une écrivaine de langue anglaise. Ce thriller futuriste est le premier roman de science-fiction à remporter ce prestigieux (et généreux) prix littéraire britannique, note le quotidien The Guardian de Londres qui se demande de manière un peu taquine si « le futur de la science-fiction n’était pas féministe ».

Dans le roman d’Alderman, les femmes ont ce pouvoir inédit de tuer les hommes par une simple pression du doigt. Son livre est aussi une réflexion sur la notion même de pouvoir : qui l’a, pourquoi, et une fois que l’on a le pouvoir combien de temps s’écoule avant que ce dernier ne nous corrompe ? L’auteure, qui vit entre Londres et New York où elle a travaillé comme scénariste pour des jeux vidéo, s’était fait remarquer par deux romans en France, traduits aux éditions L’Olivier, Désobéissance (2008) et Le Mauvais genre (2011). Fille d’un historien renommé du peuple juif, Naomi Alderman a grandi dans la communauté orthodoxe de Hendon d’Angleterre.

 

A lire aussi : Jésus le juif, sur L’évangile des menteurs de Naomi Alderman, Books, décembre 2012.

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LE LIVRE
LE LIVRE

The Power de Naomi Alderman, Viking, 2017

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