Ces Françaises, quand même…

Les frasques du locataire de l’Élysée attirent une fois de plus l’attention sur l’identité de la femme française, à la fois modèle, mythe et repoussoir.

À part les frasques éculées d’une ou deux monarchies, les journalistes de la plupart des pays anglo-saxons n’ont pas grand-chose à se mettre sous la dent côté incartades d’État. Alors, dès que l’occasion s’en présente, tous leurs regards se tournent vers la patrie (selon eux) de la gaudriole, Paris. C’est dire s’ils se sont réjouis de l’affaire Hollande-Trierweiler-Gayet. Même si, pour des raisons de bienséance, ils l’ont plutôt abordée de biais, par le respect de la vie privée (« laissez-le manger ses croissants en paix », fait mine de s’insurger le Financial Times) ; le mensonge au sommet ; l’amorce d’une dérive mitterrandienne et sociale-démocrate ; l’impact sur la popularité du président (« Au point où elle en est… »), etc.

L’inconduite au sommet n’a pourtant rien d’une ...

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Les Françaises ne se font pas de lifting de Ces Françaises, quand même…, Doubleday

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