« J’adore les Français, mais ils m’exaspèrent… »

La déclassification des documents diplomatiques britanniques révèle des petits chefs-d’œuvre de sagacité et d’humour – dont la France fait souvent les frais.

 

Quoi de plus British que le Foreign & Commonwealth Office, le Quai d’Orsay anglais, avec ses ambassadeurs raffinés très « upper class », juste un peu excentriques parfois ? Ian Davidson, en poste au Laos dans les années 1970, circulait dans sa propre Bentley coiffé d’un casque à plumes ; sa passion était d’écrire des livres de cuisine, lesquels l’ont rendu célèbre.

Un florilège de la production écrite de ces excellences a été rassemblé par Matthew Parris, lui-même ancien diplomate. La politique anglaise de déclassification des documents administratifs, résultat du Freedom of Information Act, donne désormais accès aux missives ambassadoriales, qui ne faisaient auparavant les délices que des ministres et des fonctionnaires. Mais assuraient souvent la carrière de leur auteur.

Car « un bon diplomate, peut-on lire dans le livre de Matthew Parris, doit avoir une excellente présentation, une bonne santé, une intelligence ...

LE LIVRE
LE LIVRE

La valise de l’ambassadeur espagnol de « J’adore les Français, mais ils m’exaspèrent… », Penguin

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