Le bel avenir du Moyen Âge

Vladimir Sorokine salue, dans son habituelle veine dystopique, l’avènement d’une Europe éclatée d’après la mondialisation.

« Vladimir Sorokine ne raconte pas d’histoires, il dépeint le monde », expliquait le critique littéraire Nikolaï Alexandrov dans son émission de la radio Écho de Moscou, à propos du nouveau roman de l’écrivain russe. Sorti en octobre dernier, Telluria s’est vite hissé en tête des ventes dans le pays. Comme dans Journée d’un opritchnik ou Le Kremlin en sucre (tous deux traduits aux éditions de l’Olivier), le romancier imagine un univers dystopique, l’Eurasie de la fin du XXIe siècle, qui vit à l’heure d’un « Moyen Âge éclairé », après une invasion islamiste et « l’effondrement des utopies idéologiques, géopolitiques et technologiques ». Dans ce monde, plus aucune trace de l’Union européenne ni du grand empire russe. Tous les États ont éclaté en une multitude de principautés, peuplées de géants et de lilliputiens, de centaures, de ...

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Tellurie de Le bel avenir du Moyen Âge, Corpus

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