Le Noir qui voulait être Blanc

On connaît bien l’histoire de l’« underground railroad », ce réseau clandestin grâce auquel des dizaines de milliers d’esclaves fuyant le Sud américain rallièrent le Canada au début du XIXe siècle. Mais l’auteur ontarien Wayne Grady, jusqu’alors connu pour ses livres de science et d’environnement, apporte dans son premier roman un éclairage nouveau sur cet aspect de l’histoire raciale du pays. S’inspirant de son histoire familiale, Grady a inventé le personnage de Jack Lewis, un joueur de trombone amateur aux faux airs de Sinatra. Au début du roman, en pleine Seconde Guerre mondiale, Jack est stationné sur une base navale à Terre-Neuve. Il y rencontre une fille de la région, Vivian, qu’il épouse. Mais le malaise s’installe lorsque Jack emmène la jeune femme en visite dans sa ville natale de Windsor. Le dandy « s’irrite lorsqu’on l’appelle par son prénom complet, Jackson ; sa mère porte ...

LE LIVRE
LE LIVRE

La fête de l’abolition de Le Noir qui voulait être Blanc, Doubleday Canada

SUR LE MÊME THÈME

Périscopes Donner corps à la faim
Périscopes Les esclaves oubliés d’Indonésie
Périscopes Tout le savoir de la forêt

Dans le magazine
BOOKS n°123

DOSSIER

Faut-il restituer l'art africain ?

Chemin de traverse

13 faits & idées à glaner dans ce numéro

Edito

Une idée iconoclaste

par Olivier Postel-Vinay

Bestsellers

L’homme qui faisait chanter les cellules

par Ekaterina Dvinina

Voir le sommaire