Le séisme qui ébranla l’Europe

Novembre 1755. Hambourg, Cork et même l’Ecosse ressentent les secousses du séisme de Lisbonne, d’une amplitude de 9 sur l’échelle de Richter : sans doute, à l’échelle historique, le plus fort qu’ait connu l’Europe.


Novembre 1755. Hambourg, Cork et même l’Ecosse ressentent les secousses du séisme de Lisbonne, d’une amplitude de 9 sur l'échelle de Richter : sans doute, à l’échelle historique, le plus fort qu’ait connu l’Europe. Au-delà de sa dimension catastrophique, il va profondément bouleverser le monde, comme le montre Edward Paice dans Wrath of God (« La Colère de Dieu »). C’est le premier événement commenté sur l’ensemble du continent, préfigurant la circulation contemporaine de l’information. « La secousse, au sens propre du terme, réside dans les signes annonciateurs d’une modernisation politique et économique », estime Judith Flanders qui rend compte du livre dans The Spectator. Au centre des échanges et des commentaires, Voltaire. « Les idées avancées dans Candide remplacent le vieux concept leibnizien de théodicée [justice divine]. Lentement, l'idée que les événements ne sont pas nécessairement déterminés par la volonté de Dieu fait son chemin ». Pour Judith Flanders, « Edward Paice est un guide précieux pour découvrir cette période de tourments et de bouleversements, navigant habilement entre explication et description ».
LE LIVRE
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La colère de Dieu : Le grand tremblement de terre de 1755 à Lisbonne de Le séisme qui ébranla l’Europe, Quercus Publishing

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