Les revirements politiques de Goethe

Décoré par Napoléon, il fut aussi le chantre du nationalisme allemand.

Octobre 1808. Princes et monarques d’Europe sont conviés par Napoléon dans une petite ville de Prusse passée dans ses mains : Erfurt. Pendant trois semaines, elle est le théâtre de rencontres mondaines, de feux d’artifice et de nombreux spectacles destinés à impressionner. Le 2 octobre, Gœthe fait le déplacement, en voisin, depuis Weimar. C’est à cette rencontre entre deux titans que le journaliste et historien Gustav Seibt consacre un livre « remarquablement bien documenté » et « très vivant » selon Roman Bucheli, journaliste de la Neue Zürcher Zeitung.
Les deux hommes parlent de théâtre, de Werther – l’empereur déclare au poète qu’il l’aurait lu pas moins de sept fois, écrit Adam Soboczynski, qui commente aussi l’ouvrage dans Zeit Literatur. Il reste que l’on sait peu de choses de cette entrevue, sinon qu’elle se prolongera par l’octroi, à Gœthe, de la légion d’honneur. Le principal intérêt du travail de Seibt est d’avoir reconstitué minutieusement son contexte. Il le fait en s’appuyant sur les écrits d’un journaliste de l’époque, Theodor Kajetan Arnold, dont les comptes-rendus du ...
LE LIVRE
LE LIVRE

Goethe et Napoléon : une rencontre historique de Les revirements politiques de Goethe, Beck

SUR LE MÊME THÈME

Périscopes Donner corps à la faim
Périscopes Les esclaves oubliés d’Indonésie
Périscopes Tout le savoir de la forêt

Aussi dans
ce numéro de Books