Manizales, 450 000 habitants, est une ville du centre de la Colombie qui s’est enrichie grâce à la culture du café. Octavio Escobar Giraldo y est né et, comme dans ses deux précédents romans, c’est là qu’il situe l’action d’
Après et avant Dieu. Premier de ses livres traduit en français, l’ouvrage lui a valu deux récompenses : le Prix international Ciudad de Barbastro 2014 en Espagne et le Prix national du roman 2016 dans son pays.
Son point de départ, explique l’auteur dans la revue culturelle
Arcadia, « ce sont deux faits divers survenus à Manizales. Le premier est l’histoire d’une femme de la bonne société qui a assassiné sa mère puis veillé le corps pendant plusieurs jours parce qu’elle était très croyante. Le second a trait à un prêtre lié à la haute bourgeoisie qui a monté une arnaque pyramidale sous prétexte de faire la charité et a fini par escroquer plusieurs familles, lesquelles n’ont pas osé le dénoncer par peur du ridicule ».
À partir de là, Octavio Escobar bâtit une intrigue haletante, qui emprunte à la fois aux codes du roman ...