« Existe-t-il un moment parfait dans l’histoire des enfants, et de leurs parents ? Existe-t-il un bonheur possible dans des milieux plus défavorisés ? » s’interroge la romancière Silvia Avallone dans le quotidien
La Repubblica. Son dernier roman,
Da dove la vita è perfetta a connu en Italie un succès immédiat. Silvia Avallone n’y raconte pas seulement une histoire de mère et d’enfant, elle esquisse aussi une réflexion sociologique sur l’Italie mondialisée et précarisée. Déjà auteure du best-seller
D’acier (Liana Levi, 2011) la romancière confie au quotidien La Stampa qu’elle-même a toujours considéré la maternité « avec peur et émerveillement à la fois » et que ce regard ambigu sur les mères est aussi celui de la société italienne. Ainsi, la joie de la protagoniste – devenue mère très jeune, dans une grande pauvreté – ne résiste pas à son choix de confier l’enfant à autrui pour lui garantir une vie meilleure, remarque le quotidien milanais
Il Foglio. La banlieue imaginée par Silvia Avallone (dans les environs de Bologne) est une sorte de « non-lieu » marqué par un ...