Les trucs des immigrés qui gagnent

Après un éloge controversé de l’éducation à la chinoise, Amy Chua affirme avoir découvert pourquoi certains groupes ethniques et religieux réussissent mieux que les autres.

S’il y a une chose que l’on ne peut pas reprocher à Amy Chua, c’est de manquer de cran. À 52 ans, cette professeure de droit à Yale vient de publier un livre à peu près aussi polémique que le précédent (qui l’était déjà beaucoup). Dans L’Hymne de bataille de la mère tigre, paru en 2011, Chua entendait démontrer la supériorité des méthodes d’éducation chinoises sur celles, jugées laxistes, des parents américains. La « maman tigre » n’hésitait pas à raconter comment elle avait un jour « rejeté » une carte d’anniversaire confectionnée par sa fille de 4 ans, au motif que la petite n’y avait pas mis assez d’efforts… (Lire « Tout sur la mère, Books, juillet-août 2011.) Pour son nouveau livre, Chua s’est associée à Jed Rubenfeld, son époux à la ville et confrère à Yale. Le but, cette fois, est d’expliquer pourquoi « certains groupes culturels réussissent beaucoup mieux que d’autres aux États-Unis ». Par « groupes culturels », le couple entend aussi bien des communautés ethniques (les Asiatiques, Libanais, Nigérians, Iraniens, ...
LE LIVRE
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Le triple pack de Les trucs des immigrés qui gagnent, Penguin

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