Dans les polars de Marek Krajewski, deux personnages se partagent la vedette : l’inspecteur Mock (fougueux, alcoolique, lubrique mais aussi spécialiste de philologie classique) et la Breslau d’avant-guerre, ville allemande intégrée à la Pologne en 1945 et redevenue Wrocław. « Krajewsji décrit aussi bien sa ville que l’odeur des cadavres », note le site Wirtualna Polska. Le critique Jarosław Petrowicz, cité par le site d’actualité culturelle Culture.pl, parle, lui, d’« ennoblissement du polar ». « Le lecteur qui pense avoir acheté un roman de gare se retrouve assailli de réflexions sur l’identité européenne », lit-on sur le site de la radio Deutsche Welle. « Avec Mock, renchérit le site Onet, nous ressentons aussi bien le goût de la bière que le caractère mystique de l’architecture. »
L’idée de ce dernier roman a été inspirée par un article de 1913 sur la ménagerie de Breslau, explique l’auteur : « Imaginez une famille qui se promène. Elle regarde les lions, les éléphants. Passe devant les antilopes, avant de tomber sur des humains. Exposés eux aussi derrière des barreaux, dépouillés de toute dignité. Cela ...