Très chère santé…

La crise des finances publiques que traversent la plupart des pays occidentaux tient en partie à ce fatal engrenage : les services à forte composante humaine (l’éducation, la santé, la culture…) ne peuvent réaliser des gains de productivité significatifs. « Leurs coûts progressent bien plus vite que l’inflation, car la quantité de travail requise pour mener à bien ces activités est difficilement compressible, alors que des facteurs tels que la technologie permettent, dans les autres secteurs, de faire baisser les dépenses », explique le New York Times. Un phénomène que l’économiste américain William Baumol a théorisé dans les années 1960 sous le nom de « maladie des coûts »… et dont les conséquences financières sont proprement stupéfiantes : en extrapolant à partir du rythme actuel, The Economist affirme que « la santé pourrait absorber d’ici 2105 la part colossale de 60 % du PIB américain » !

Mais il faut lire Baumol jusqu’...

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La maladie des coûts de Très chère santé…, Yale University Press

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