Un monument poétique

De W. S. Merwin, on pourrait dire qu’il est l’un des plus grands poètes américains vivants ; qu’il vit dans une maison construite de ses propres mains dans la forêt tropicale à Hawaii ; qu’il a consacré des pages magnifiques au Quercy, où il possède une maison (L’Appel du causse, Fanlac, 2013) ; et que son dernier recueil paru en anglais (« La lune avant le matin ») explore les thèmes « du souvenir et de l’oubli, du monde naturel et de l’amour du lieu », comme l’écrit Fiona Sampson dans le Guardian. Mais ce ne serait qu’effleurer Merwin, auteur singulier dont la phrase fait poème et le poème est phrase ; lui qui s’interdit toute ponctuation et chez qui le retour à la ligne est une syntaxe à part entière, « n’explore pas tant des sujets qu’il ne leur porte une attention étroite, impossible à distinguer de l’extase ». « Même ...

LE LIVRE
LE LIVRE

La lune avant le matin de Un monument poétique, Copper Canyon Press

SUR LE MÊME THÈME

Périscopes Donner corps à la faim
Périscopes Les esclaves oubliés d’Indonésie
Périscopes Tout le savoir de la forêt

Dans le magazine
BOOKS n°123

DOSSIER

Faut-il restituer l'art africain ?

Chemin de traverse

13 faits & idées à glaner dans ce numéro

Edito

Une idée iconoclaste

par Olivier Postel-Vinay

Bestsellers

L’homme qui faisait chanter les cellules

par Ekaterina Dvinina

Voir le sommaire