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La voiture volante de Gérard de Nerval


Jess Dixon in his flying automobile. State Archives of Florida, Florida Memory.

Une voiture volante d’ici la fin de l’année – du moins son prototype. C’est ce qu’a annoncé cette semaine le PDG d’Airbus. Il envisage le lancement de la production en 2021. Enfin, nous sommes dans le futur. Ou dans le passé. Car comme le rappelle Gérard de Nerval dans Les Illuminés, Icare n’a pas découragé les rêveurs. Beaucoup ont pris sa suite et leurs histoires sont fascinantes.

 

Dédale et son fils, après avoir bâti le labyrinthe, s’ennuyèrent dans l’île de Crète, dont le roi voulait les retenir, et, se voyant séparés par la mer de la Sicile, leur pays natal, se dirent : « La terre et les ondes s’opposent à notre passage… mais le ciel est ouvert : nous irons par ce chemin ! »

Est-ce bien là l’origine véritable de l’aérostation ? La Bible nous apprend qu’Élie s’éleva au ciel sur un char de feu ; mais ceci doit être considéré comme un miracle. Remontons au déluge. On sait que, dans les derniers temps qui le précédèrent, les enfants de Tubal-Caïn avaient fait tant de découvertes prodigieuses, qu’ils étaient devenus pareils à des dieux (éloïm). M. de Lamartine, d’après une légende du Talmud, consacre de beaux vers à une certaine invention qui se rapproche beaucoup de celle qui nous occupe.

Il est inutile de citer le passage. M. de Lamartine a décrit en vingt alexandrins un appareil composé d’un vaste soufflet soutenu par un aérostat, et qui, par un mécanisme d’aspiration et d’expiration, souffle dans une voile qui fait marcher le tout contre le vent même, par une force plus grande imprimée par le soufflet. L’homme qu’il peint dirigeant cet aérostat est assis sur ce double poumon. La forme poétique a peut-être ôté quelque chose à la précision descriptive d’un tel appareil ; cependant, on en comprend l’idée.

Quelques auteurs aventureux ont supposé que les olympiens, qui habitaient les cimes de l’Ida, de l’Olympe et du Parnasse, — à peu près comme les seigneurs féodaux du moyen âge bâtissant des tours sur les montagnes, — avaient trouvé le moyen de descendre de ces hauteurs et d’étonner les populations ignorantes au moyen d’appareils aériens. Les poëtes grecs et latins en ont donné même des descriptions matérielles, et parlent soit d’ailes, soit de chars légers attelés d’oiseaux.

Il y a des textes précis qu’il serait trop long de rapporter, mais qui indiquent que les femmes de Thessalie, inculpées de magie généralement, descendaient du haut des monts sur un appareil formé de deux ballons gonflés par la fumée, qui les soutenaient par les épaules à peu près comme ceux qu’on gonfle d’air pour maintenir sur l’eau les faibles nageurs.

Simon le Magicien trouva aussi un moyen de voler dans l’air ; mais saint Pierre, dit-on, détruisit l’effet de ce prodige, et Simon se cassa le cou en tombant.

Le cheval Pégase volait peut-être à la manière du cheval de M, Poitevin.

Tout le monde a lu, dans les Mille et un Jours, la description d’une sorte de caisse inventée par un musulman, qui, à l’aide de cet appareil, s’en va visiter la fille d’un roi de Perse. Elle le prend pour Mahomet, et finit par le présenter à son père, qui est flatté d’un tel mariage pour sa fille.

Le jour des noces, le musulman veut faire aux yeux de tout le peuple une apparition flamboyante ; malheureusement, un des pétards met le feu à la caisse, qui se consume et prive le malheureux inventeur du bénéfice de sa conception.

On a cité, 563 ans avant notre ère, le Scythe Abaris, qui parcourait les airs sur une flèche d’or, présent d’Apollon ; manière de voyageur qui ressemble assez à celle des sorcières allant au sabbat.

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Les Capnobates, peuple de l’Asie Mineure, dont le nom signifie marcheurs par la fumée, avaient trouvé le moyen de s’enlever à l’aide de l’air raréfié par le feu.

Les sauvages de la Caroline ont une tradition qui semble impliquer la connaissance des aérostats ; ils croient à l’existence d’esprits célestes, bienfaisants et malfaisants ; un de ces esprits femelles, étant descendu sur la terre pour accoucher, donna le jour à trois enfants : « Elle trouva la terre aride et infertile ; elle la couvrit d’herbes, de fleurs, d’arbres fruitiers, et la peupla d’hommes raisonnables. Au commencement, les hommes ne connaissaient pas la mort, mais un mauvais esprit qui se faisait un supplice de leur bonheur la leur procura. Un des esprits bienfaisants eut un fils. Oulefat (c’était son nom) apprit que son origine était céleste ; il fut impatient de voir son père, et il prit son vol vers le ciel. Mais à peine élevé dans les airs, il retomba sur la terre. Cette chute le désola : il pleura amèrement sa mauvaise destinée, toutefois sans se désister de son premier dessein. Il alluma un grand feu, et, à l’aide de la fumée, il fut porté une seconde fois en l’air, et parvint à jouir des embrassements de son père céleste. » Ceci ressemble plus aux montgolfières que le javelot d’Abaris.

On arrive encore à la fameuse colombe d’Archytas, philosophe pythagoricien qui vivait à Tarente 360 ans avant l’ère chrétienne. Il avait inventé le cerf-volant pour les plaisirs des jeunes Tarentins, dont il trouvait les divertissements ordinaires trop brutaux et trop dangereux ; puis, continuant ses travaux, il avait construit une colombe qui volait seule, mais qui, une fois à terre, ne pouvait plus se relever. Elle était suspendue par des poids qui la tenaient en équilibre, et mue par le souffle de l’air (du gaz) renfermé et caché. — Ce qui fortifie notre assertion, c’est l’opinion de Scaliger, discutant contre Cardan, et conseillant de construire une colombe pareille à celle d’Archytas. Avec de la membrane de vessie ou avec cette peau très-fine dont usent les batteurs d’or. — Le père Laurette Laure, qui a beaucoup disserté sur la colombe d’Archytas, a écrit ces paroles, qui sont bien près de la découverte de Montgolfier : « Si l’on expose aux rayons du soleil des œufs vides et contenant de la rosée du matin bien renfermée, ils s’élèvent en l’air et ils s’y soutiennent pendant quelque temps. Si donc on choisissait des œufs des plus grands cygnes, ou que l’on fît des sacs d’une peau très-mince, bien cousus, et qu’on les remplît de nitre, de pur soufre, de vif-argent ou de quelque autre matière semblable qui se raréfie par la chaleur, il faudrait les revêtir extérieurement, conformément à la figure des colombes, et, en les exposant au soleil, ces colombes artificielles imiteraient peut-être le vol des naturelles. Si l’on veut que la colombe soit grande et pesante, employons le feu, adhibeamus ignem. » Mais comment et pourquoi ? Le père Laurette ne le dit pas.

Archytas eut, dit-on, un émule, au xve siècle, dans Jean Muller, astronome franconien, surnommé Regiomontanus, parce qu’il était né à Kœnigsberg (montagne du roi). Il avait fabriqué, au dire de Gassendi son biographe, une mouche de fer volante et un aigle qui plana sur la tête de l’empereur.

Il y eut ensuite à Constantinople, du temps de l’empereur Manuel Comnène, c’est-à-dire au xiie siècle, « un Sarrasin qui passait d’abord pour magicien, mais qui ensuite fut reconnu pour fou. Ce Sarrasin, dit l’Histoire de Constantinople par M. Cousin, monta de lui-même sur la tour de l’Hippodrome. Cet imposteur se vanta qu’il traverserait, en volant, toute la carrière. Il était debout, vêtu d’une robe blanche fort longue et fort large, dont les pans retroussés avec de l’osier lui devaient servir de voile pour recevoir le vent. Il n’y avait personne qui n’eût les yeux fixés sur lui et qui ne lui criât souvent : « Vole, vole, Sarrasin, et ne nous tiens pas si longtemps en suspens tandis que tu pèses le vent. » L’empereur, qui était présent, le détournait de cette entreprise vaine et dangereuse. » Le sultan des Turcs, qui se trouvait en ce moment à Constantinople, et qui était aussi présent à cette expérience, se trouvait partagé entre la crainte et l’espérance ; souhaitant d’un côté qu’il réussît, il appréhendait de l’autre qu’il ne pérît honteusement. « Le Sarrasin étendait quelquefois les bras pour recevoir le vent ; enfin, quand il crut l’avoir favorable, il s’éleva comme un oiseau ; mais son vol fut aussi infortuné que celui d’Icare, car, le poids de son corps ayant plus de force pour l’entraîner en bas que ses ailes artificielles n’en avaient pour le soutenir, il se brisa les os, et son malheur fut tel, que l’on ne le plaignit pas. »

« Au xv{e}} siècle, un nommé Jean-Baptiste Dante trouva le secret de voler dans les airs à une hauteur prodigieuse. Il est vrai qu’une fois le fer avec lequel il dirigeait une de ses ailes s’étant cassé, il tomba sur l’église de Notre-Dame de Pérouse, mais il en fut quitte pour avoir la cuisse cassée. Cet accident lui valut la chaire de mathématiques de Venise, où il mourut à l’âge de quarante ans. » (Dictionn. de physique du P. Paulian, art. Dante.)

Cyrano de Bergerac, cet humoriste si spirituel et si inventif, aimant les conceptions de la physique, dans un Voyage à la Lune écrit dans le style dit macaronique, à l’imitation des Italiens, décrit ainsi la machine dont il a l’idée :

« Voici comment je me donnai au ciel. J’avais attaché autour de moi quantité de fioles pleines de rosée, sur lesquelles le soleil dardait ses rayons si violemment, que la chaleur qui les attirait, comme elle fait les plus grosses nuées, m’éleva si haut, qu’enfin je me trouvai au-dessus de la moyenne région ; mais, comme cette attraction me faisait monter avec trop de rapidité, et qu’au lieu de m’approcher de la lune, comme je le prétendais, elle me paraissait plus éloignée qu’à mon partement, je cassai plusieurs de mes fioles, jusqu’à ce que je sentisse que ma pesanteur surmontait l’attraction et que je redescendais vers la terre : mon opinion ne fut pas fausse, car j’y retombai quelque temps après. »

Dans sa Relation des États du Soleil, etc., il décrit une autre machine qu’il appelle un oiseau de bois.

Swift, esprit de la même trempe, a décrit aussi une sorte d’île qu’il appelle Laputa, et qui plane par des procédés électriques.

Le livre des Hommes volants a été encore conçu par un Anglais nommé Pierre Wilkins. Restif de la Bretonne l’a imité, et tout le monde a vu les gravures qui représentent un homme nommé Victorin s’élevant sur deux ailes de chauve-souris s’ouvrant et se fermant à la faveur d’un mécanisme et guidant l’inventeur dans les contrées les plus éloignées de nous.

Une tradition rapporte que, sous Louis XIV, un nommé Allard, dont la profession était de danser sur la corde, se vanta de pouvoir voler. La cour était à Saint-Germain en Laye. Ce fut le théâtre qu’il choisit pour son expérience. Il se mit des ailes dont j’ignore la structure, et s’élança devant le roi et la cour de dessus la terrasse de Saint-Germain ; son dessein était de s’abattre dans un endroit de la forêt qu’il avait désigné, mais il tomba auparavant et se blessa très-grièvement.

« Olivier de Malmesbury, savant bénédictin anglais et bon mécanicien, entreprit de voler en s’élevant du haut d’une tour ; mais les ailes qu’il avait attachées à ses bras et à ses pieds n’ayant pu le porter qu’environ cent vingt pas, il se cassa les jambes en tombant, et mourut à Malmesbury en 1060. »

Le jésuite Pierre Lana, dans son Prodromo d’ell arte maestra, publié en 1670 à Brescia, donne la description d’une barque volante, suspendue à quatre globes composés de légères lames métalliques, et dont on pomperait l’air pour les rendre plus légers qu’un égal volume d’air atmosphérique. Un Français, nommé Besnier, fit paraître dans le Journal des savants de 1676 la description d’une machine pour voler. Borelli, médecin napolitain, dans son livre De motu animalium, soutint, anatomiquement, que les mouvements complexes, nécessités par le saut, par la course, attestent dans l’homme assez de puissance musculaire pour qu’il puisse s’élever comme les oiseaux.

Là n’était pas la véritable théorie de la locomotion aérienne. Un certain de Gusman, physicien portugais, la découvrit et même l’appliqua. Dans une expérience publique, faite à Lisbonne, en 1736, en présence du roi Jean V, il s’éleva dans un panier d’osier recouvert de papier. Un brasier était allumé sous la machine ; mais, arrivée à la hauteur des toits, elle se heurta contre la corniche du palais royal, se brisa et tomba. Toutefois, la chute eut lieu assez doucement pour que Gusman demeurât sain et sauf. Les spectateurs, enthousiasmés, lui décernèrent le titre de ovoador (l’homme volant). Encouragé par un demi-succès, il s’apprêtait à réitérer l’épreuve lorsque l’inquisition le lit arrêter comme sorcier. Le malheureux aéronaute fut jeté dans un in pace, d’où il serait sorti pour monter sur le bûcher sans l’intervention toute-puissante du roi. Il a toujours été confondu avec le père Barthélemy Lourenço, dont l’invention, complètement impraticable, avait cependant obtenu du roi de Portugal une pension de 3750 livres.

De ce précurseur à Montgolfier, on ne trouve que de ridicules essais, qui eurent cependant plus de retentissement que celui du pauvre moine de Lisbonne. Un dominicain d’Avignon, Joseph Galien, donna, en 1757, l’Art de naviguer dans les airs. Il suppose que l’air se partage en deux couches superposées, de plus en plus légères, à mesure qu’on s’éloigne de la terre. « Or, dit-il, un bateau se maintient sur l’eau, parce qu’il est plein d’air, et que l’air est plus léger que l’eau ; supposons donc qu’il y ait la même différence de poids entre les couches supérieures de l’air et les inférieures qu’entre l’air et l’eau ; supposons aussi un bateau qui aurait sa quille dans l’air inférieur, et ses fonds dans une autre couche plus légère, il arrivera à ce bateau la même chose qu’à celui qui plonge dans l’eau. »

Le père Joseph Galien ajoute qu’à la région de la grêle il y a une séparation en deux couches, dont l’une pèse 1 quand l’autre pèse 2. Donc, en mettant un vaisseau dans la région de la grêle, et en élevant ses bords de quatre-vingt-trois toises (sic) au-dessus, dans la région supérieure, qui est moitié plus légère, on naviguerait parfaitement. Mais il est bien important que les flancs du bâtiment dépassent de quatre-vingt-trois toises le niveau de la couche de la grêle ; sans quoi, dans les mouvements du navire, l’air lourd y pénétrerait, et le bâtiment sombrerait !

Comment arrivera-t-on à transporter le vaisseau dans la région de la grêle ? Le père Joseph Galien ne s’explique pas sur cette question subsidiaire ; mais, en revanche, il nous donne des détails très-circonstanciés quant à la taille et à la construction du navire.

« Ainsi, nous voici donc arrivés, dit le père Galien, au moment de la construction de notre vaisseau pour naviguer dans les airs, et transporter, si nous le voulons, une nombreuse armée avec tous ses attirails de guerre et ses provisions de bouche jusqu’au milieu de l’Afrique ou dans d’autres pays non moins inconnus : pour cela, il faut lui donner une vaste capacité.

» Nous construirons ce vaisseau de bonne et forte toile doublée, cirée et goudronnée, couverte de peau et fortifiée de distance en distance de bonnes cordes, ou même de câbles dans les endroits qui en auront besoin, soit en dedans, soit en dehors, en telle sorte qu’à évaluer le corps de ce vaisseau, indépendamment de sa charge, ce soit environ deux quintaux par toise carrée. »

Quant à la forme, il hésite : sera-ce une sphère, un cube, etc. ? Enfin, le cube l’emporte de mille toises de coté : « Le vaisseau serait plus long et plus large que la ville d’Avignon, et sa hauteur ressemblerait à celle d’une montagne bien considérable. » Environ dix fois la taille de l’arche de Noé ! Le père Galien calcule parfaitement et avec la plus grande précision. Quant à la cargaison, il resterait cinquante-huit millions de quintaux, ce qui irait facilement à cinquante-quatre fois et plus de ce que pouvait peser l’arche avec tout ce qu’elle contenait d’animaux et de provisions pour un an.

On comprend qu’un pareil navire puisse emmener un grand nombre de passagers ; aussi le père Galien compte sur environ quatre millions de personnes, auxquelles il accorde environ neuf quintaux de bagages.

Parmi les expériences malheureuses, on peut citer celle du sire marquis de Bacqueville, dont l’hôtel était situé au coin de la rue des Saints-Pères, sur le quai des Théatins. Il annonça qu’il traverserait la Seine, et qu’il irait s’abattre dans le milieu des Tuileries. Le jour marqué, il y eut un monde considérable, tant sur le quai des Théatins et du Louvre que sur le pont Neuf et le pont Royal ; il y en avait même dans les Tuileries qui l’attendait avec la plus grande impatience. À l’instant qu’il avait marqué, il se montra avec ses ailes ; il paraît que c’étaient des ailes véritables, semblables à celles qu’on donne aux anges, et dont la grandeur était en proportion avec la masse qu’elles avaient à soutenir. L’un des côtés de son hôtel se terminait en terrasse ; ce fut de là qu’il s’abandonna à l’air. On prétend que son vol parut heureux jusque vers le milieu de la rivière, mais qu’alors on ne vit plus chez lui que des mouvements incertains, et qu’enfin il tomba sur un bateau de blanchisseuses.

Il dut à la grandeur de ses ailes de ne s’y pas tuer, mais il eut la cuisse cassée.

Vient enfin l’abbé Desforges, chanoine de Sainte-Croix, qui n’eut pas grand succès. C’était dans l’été de 1772. L’expérience devait se faire à Étampes ; on y courut de toutes parts. Le chanoine se plaça effectivement dans sa voiture volante et fit mouvoir les ailes. Mais il parut aux spectateurs que, plus il les agitait, plus sa machine semblait presser la terre et vouloir s’identifier avec elle. Cette remarque sur la pression indique que la mécanique du chanoine avait un mouvement contraire à celui qu’il avait voulu lui donner, et que peut-être elle aurait eu quelque effet s’il en avait changé la direction.

Blanchard est le dernier, mais son histoire est connue.

Espérons maintenant que la découverte dont les expériences ont réussi à l’Hippodrome nous ouvrira enfin l’empire des airs.

LE LIVRE
LE LIVRE

Les Illuminés de Gérard de Nerval, Gallimard, 1976

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