À la recherche de la Torah perdue

Un reporter enquête sur la plus ancienne version de la Bible hébraïque, le codex d’Alep, et les nombreux mystères qui entourent son exfiltration vers Israël, en 1958.

Un livre ancien d’une valeur inestimable, une histoire trouble faite de dissimulations et de faux-fuyants, un monde interlope d’intermédiaires sinistres et potentiellement violents, un ancien espion qui fait des allusions ouvrant des perspectives terriblement alléchantes et un millionnaire matois, de 84 ans, qui sort des phrases comme : « Le problème avec cette histoire, c’est qu’elle peut nuire à votre santé. » Ces ingrédients sont-ils ceux d’un improbable polar historique, un peu ringard ? Le Codex d’Alep, récit que fait Matti Friedman de ses tentatives pour apprendre l’histoire d’un des livres les plus précieux du monde, comporte tous ces éléments, à ceci près qu’il ne s’agit pas d’une fiction. Si cette enquête a jamais nui à la santé de Friedman, c’est sans doute quand il a compris sur quoi il était tombé, et que son cœur de reporter s’est mis à battre la chamade. Le codex d’Alep est la version la plus autorisée de la Bible hébraïque. Il a été établi au Xe siècle par le grand rabbin Aharon ben Asher et le scribe Shlomo ben Buya’a. Friedman, ...

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