Après
Sovietistan, où elle explorait les ex-républiques soviétiques d’Asie centrale, Erika Fatland, anthropologue de formation, a sillonné les 14 pays limitrophes de la Russie, de la Corée du Nord à sa Norvège natale. Elle y a consacré près de neuf mois, évitant autant que possible l’avion. Le récit qu’elle en a rapporté a conquis les médias de son pays et s’est hissé parmi les meilleures ventes. Vu la diversité des contrées traversées et la masse d’informations collectées, l’entreprise était pourtant « risquée », note le tabloïd
Verdens Gang, mais Erika Fatland, « l’une de nos meilleurs écrivains de non-fiction », a su « retomber sur ses pieds ». Tout en évoquant le contexte historique, la trentenaire « entremêle avec soin les dialogues et les réflexions sur les lieux visités » , remarque le quotidien
Aftenposten, qui apprécie la technique narrative mise en œuvre et la langue « tour à tour contemplative, orale et ironique ». Un talent d’écriture fondé sur une observation attentive : des steppes mongoles aux pays Baltes, du Caucase à l’Arctique, Fatland témoigne aussi d’une « ...