Bagdad mon amour

Les personnages de Loay Abdel-Elah vivent à Londres mais rêvent de Bagdad, enfer sur terre. Un roman irakien fait d’histoires enchevêtrées, pour mieux raconter la déchirure de l’exil.

Il y a trois villes en chaque homme ou chaque femme, dit un vieux proverbe : sa ville natale, celle qu’il habite et celle dont il rêve. Cette trilogie signifie que nous sommes tous des exilés, passant d’une ville à l’autre en rêvant de la troisième. Au commencement, l’homme n’avait qu’une seule demeure, le paradis où tout était perfection. Mais, après avoir perdu son innocence et fauté, il en fut chassé et la terre devint son lieu d’exil dans une vie éphémère.

S’appuyant en filigrane sur le thème de la chute et de l’exil, Loay Abdel-Elah, écrivain irakien connu pour la qualité de ses nouvelles si bien rythmées, raconte l’histoire de ces Irakiens qui ont grandi dans les années 1950, quand leur pays meurtri s’enfonçait toujours plus avant dans la tragédie.


Quatre livres en un

Ses personnages, à commencer par Abdel, voyou et saint à la fois, vivent à Londres, mais Bagdad est la ville de leurs rêves. Empruntant le chemin inverse de l’homme chutant de la perfection de l’Éden à l’imperfection ...

LE LIVRE
LE LIVRE

La comédie de l’amour divin de Bagdad mon amour, Al-Mada

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