« Jonas Karlsson est apparemment un célèbre acteur suédois et
The Room est son premier livre traduit en anglais. Si vous ne devez lire cette année qu’un seul livre traduit d’un célèbre acteur suédois, ce sera celui-ci », plaisante Ian Sansom dans le
Guardian. (1) Le roman en question a pour narrateur un certain Björn, nouveau venu au sein de l’Autorité, une entreprise dont le lecteur ne connaîtra jamais la nature exacte. Disons simplement qu’il s’agit du « genre d’organisation anonyme, froide et inintéressante dans laquelle la plupart d’entre nous finissons d’une façon ou d’une autre par travailler », résume le critique. Irritant pour ses collègues et irrité par eux, persuadé de son talent quand il est la risée de tous, Björn appartient à « une tradition de narrateurs dont l’inaptitude sociale se reflète dans les réactions de ceux qui les entourent », lit-on dans le
Times Literary Supplement. Un beau jour, notre homme remarque la présence, entre la poubelle et l’ascenseur, d’une porte que personne ne semble voir. En la poussant, ...