Bestseller du passé : La reine des sagas à l’eau de rose

La « reine des auteurs de sagas familiales est morte », notait le New York Times en octobre 2010. Belva Plain, grand-mère américaine décédée à 95 ans après trois décennies d’une carrière littéraire aussi tardive que spectaculaire (20 romans, 28 millions d’exemplaires vendus !), possédait une recette infaillible : des récits qui embrassaient plusieurs générations, « bouillonnants de passion », avec des héroïnes ardentes confrontées à des familles juives-américaines traditionnelles. Traditionnelles, mais pas cliché ! « Elle voulait prendre le contre-pied des stéréotypes, comme celui de la mère juive qui rend son fils impuissant à force de le gaver », précise le Washington Post. La vieille femme ne faisait pas de concessions à l’air du temps. Elle écrivait à la main, et bannissait les scènes de sexe : « Je les trouve vulgaires. Elles n’apportent rien à la description de l’amour. »

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