Dystopie écarlate

Dans un futur qui ne semble pas si lointain, l’évolution s’est arrêtée et même effectue un retour en arrière. Les bébés qui naissent sont pourvus d’étranges caractéristiques. Dans la panique ambiante,  le gouvernement décide d’emprisonner les femmes enceintes afin de découvrir l’origine de ces terrifiants changements. Future Home of the Living God (« La nouvelle maison du dieu vivant »), le seizième roman de la romancière américaine Louise Erdrich fait inévitablement penser à La Servante Ecarlate de Margaret Atwood, revenu en force dans les librairies à la faveur de son adaptation à la télévision et de l’élection de Donald Trump. Mais la comparaison s’arrête là.

Ce journal adressé par Cedar, enceinte de quatre mois, à son futur enfant est « fascinant mais pas entièrement satisfaisant », tranche Ruth Franklin dans  The New York Times. « Même si l’histoire est parsemée de touches d’humour brillantes et si la description de la férocité des sentiments maternels et des terreurs de la grossesses est magnifique, Erdrich donne l’impression d’avoir essayé d’inclure trop d’idées à la fois », regrette Stephanie Merritt dans  The Guardian.

 

A lire aussi dans Books : Le ventre des femmes, janvier/février 2018.

 

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LE LIVRE
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Future Home of the Living God de Louise Erdrich, Harper, 2017

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