Émoi au philharmonique

Un soliste vedette s’arrête de jouer en plein concert, et la vie de tous en est bouleversée. Dans un prodigieux roman choral, le Suisse Alain Claude Sulzer s’interroge sur l’usage que nous faisons, ou pas, de la liberté.

« Le nouveau roman d’Alain Claude Sulzer est une œuvre comme on a rarement eu l’occasion d’en lire ces derniers temps sous la plume d’un Suisse », écrivait Peer Teuwen dans le Zeit à l’occasion de la sortie d’Une mesure de trop outre-Rhin. Le critique rappelait les reproches souvent adressés à la littérature alémanique contemporaine : « Trop peu ouverte sur le monde, trop apolitique, trop introvertie. » Le livre du Bâlois Sulzer est une heureuse exception : un roman choral, foisonnant, à la langue en outre parfaitement ciselée.

On y suit une douzaine de personnages : Esther et Solveig, deux amies, dont l’une vient de se séparer de son mari et l’autre croit son mariage solide ; le publicitaire Johannes qui a l’habitude, en déplacement, d’appeler toujours sa femme à la même heure, y compris lorsque, comme ce soir-là, il s’est offert les services d’une escort girl ; Sophie avec sa nièce ...

LE LIVRE
LE LIVRE

Une mesure de trop de Émoi au philharmonique, Jacqueline Chambon

SUR LE MÊME THÈME

Article du jour Le dernier amour de Thomas Mann
Article du jour SAS : pas que des galipettes
Article du jour Le Portugal d’en bas

Dans le magazine
BOOKS n°123

DOSSIER

Faut-il restituer l'art africain ?

Chemin de traverse

13 faits & idées à glaner dans ce numéro

Edito

Une idée iconoclaste

par Olivier Postel-Vinay

Bestsellers

L’homme qui faisait chanter les cellules

par Ekaterina Dvinina

Voir le sommaire