Je cours donc je me soigne

Un marathonien et cancérologue brésilien de renom fait l’éloge thérapeutique de la course à pied.


©Jérôme Chatin/L'Expansion/REA

L'espèce humaine n'est pas programmée pour faire de l'exercice. Aucun animal ne gaspille son énergie. Mais comme c'est bon quand ça s'arrête !

Drauzio Varella est un célèbre cancérologue brésilien, auteur de nombreux ouvrages et habitué des plateaux de télévision. La grande majorité de ses patients est composée de femmes atteintes d’un cancer du sein. Nombre d’entre elles passent par la chimiothérapie, perdent leurs cheveux, souffrent de nausées et subissent l’ablation d’une partie de leur poitrine. « Après tout cela, je leur explique qu’en marchant quarante minutes par jour elles réduiront de moitié le risque de mourir du cancer du sein. C’est un résultat bien supérieur à celui de la chimio. Pourtant, moins de 1 % de mes patientes se mettent à la marche », raconte le médecin dans l’hebdomadaire brésilien Exame. À 72 ans, Drauzio Varella, lui, fait un marathon par an : New York, Berlin, Rio ou encore Boston, le plus prestigieux ; il les a tous faits. Lui-même s’est mis à courir à 50 ans, quand un ami lui a dit que c’était « le début du déclin pour l’homme ». Il arpente entre 15 et 25 kilomètres chaque jour et monte à pied deux fois par semaine les seize étages de son immeuble – entre huit et ...
LE LIVRE
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Courir de Drauzio Varella, Companhia das letras, 2015

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