La jeunesse coréenne marginalisée

Le dernier roman de Hwang Sok-yong dévoile les errances d'une jeunesse sud-coréenne qui aspire à trouver sa voie propre.

Hwang Sok-yong, 65 ans, fait partie des quelques écrivains coréens lus et appréciés aussi bien au Sud qu’au Nord. Très ancrée dans l’histoire contemporaine de ce pays déchiré, son œuvre offre, selon les critiques, certaines des plus belles pages de la littérature coréenne. Né en Mandchourie, où s’était réfugiée sa famille après avoir combattu l’occupant japonais, il rentre à Pyongyang en 1945 et passe rapidement au Sud quand la partition du pays se profile. Figure de proue de ce qu’il nomme lui-même la « littérature de la période de la division », l’auteur de Monsieur Han, histoire d’une famille séparée par la guerre (traduit aux éditions Zulma), est devenu la voix de ces générations sacrifiées. Inlassable défenseur de la réunification, l’écrivain se rend à Pyongyang en 1990 pour le premier festival littéraire transnational, malgré la loi sud-coréenne interdisant tout contact avec les Nord-Coréens. Quand il revient à Séoul, en 1993, il est condamné à sept ans de prison. Cette expérience marque un véritable tournant dans son œuvre. Aux monumentales fresques ...
LE LIVRE
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Hesperus de La jeunesse coréenne marginalisée, Munhakdongne Publishing Corp.

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