La naine de Mengele

La romancière Lucía Puenzo s’interroge sur cette Argentine qui devint le refuge des hauts dignitaires nazis.

« Les pires catastrophes commencent toujours comme ça, sans qu’on les voie venir. » José, un Allemand qui se dit vétérinaire, obsédé par la génétique, se répète sans cesse à lui-même cette sentence. La clé de la survie consiste à disparaître sans laisser de trace, encore et toujours. Voici à quoi se résume sa vie, lui qui tente d’échapper au Mossad israélien, en cet été de 1960, quand, sur la route qui le mène de Buenos Aires à Bariloche, au pied des Andes, il croise le chemin de Lilith – blonde, blanche de peau, les yeux clairs –, une naine de 12 ans, qui en paraît 8 ou 9. « L’attirance – à tous égards terrifiante – est mutuelle », rapporte Silvina Friera dans Página 12. Et « ce n’est pas la première fois qu’un “spécimen monstrueux” excite José ». Car le lecteur l’apprend dè...

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Wakolda de La naine de Mengele, Stock

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