La route du désastre italien

Il est une route en Italie qui raconte le pays mieux que ne le ferait une enquête journalistique ou un essai historique.
C’est la « Statale 18 », qui donne son titre au dernier livre de l’anthropologue Mauro Minervino.

Il est une route en Italie qui raconte le pays mieux que ne le ferait une enquête journalistique ou un essai historique. C’est la « Statale 18 », qui donne son titre au dernier livre de l’anthropologue Mauro Minervino. Cette route, l’une des plus mortelles d’Italie, relie Naples à Reggio Calabria (dans l’extrême sud de la botte) en longeant la mer Tyrrhénienne.

Une véritable « ville », le long de laquelle fleurissent corruption immobilière, exploitation des immigrés et des prostituées, pollution des sols, de la mer et des rivières, villages-vacances et autres sex-shops. « Le privé y prévaut sur le public, le propriétaire sur le citoyen », écrit Dario Olivero dans La Repubblica. « Le voyage de Minervino éclaire l’une des plus grandes défaites culturelles et humaines de notre histoire, dont ne subsistent que des décombres au bord d’une route. »

LE LIVRE
LE LIVRE

Nationale 18 de La route du désastre italien, Fandango

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