L’adieu aux morts de Joan Didion

« Joan Didion est à mon avis le meilleur essayiste américain vivant », écrit Cathleen Schine dans la New York Review of Books. Un avis largement partagé aux États-Unis où, après un demi-siècle de succès critique, celle qui fut l’une des figures du nouveau journalisme est devenue, avec L’Année de la pensée magique (paru en 2005), « une sorte de sainte littéraire ; non plus seulement un auteur culte pour certains, mais un écrivain star », rapporte Boris Kachka dans le New York Magazine. Didion y racontait l’année qui a suivi la mort de son mari, l’écrivain et scénariste John Gregory Dunne, foudroyé par une attaque au soir du 30 décembre 2003 – « J’étais occupée à tourner la salade. John parlait, et d’un coup il s’est tu. »

« Joan Didion est à mon avis le meilleur essayiste américain vivant », écrit Cathleen Schine dans la New York Review of Books. Un avis largement partagé aux États-Unis où, après un demi-siècle de succès critique, celle qui fut l’une des figures du nouveau journalisme est devenue, avec L’Année de la pensée magique (paru en 2005), « une sorte de sainte littéraire ; non plus seulement un auteur culte pour certains, mais un écrivain star », rapporte Boris Kachka dans le New York Magazine. Didion y racontait l’année qui a suivi la mort de son mari, l’écrivain et scénariste John Gregory Dunne, foudroyé par une attaque au soir du 30 décembre 2003 – « J’étais occupée à tourner la salade. John parlait, et d’un coup il s’est tu. » Publié à l’automne aux États-Unis, Blue Nights raconte un autre décès : celui de leur fille Quintana Roo Dunne. Comme l’explique Schine, « la mort de Quintana ne fut pas soudaine. Elle ne s’est pas produite à la table du dîner. Elle s’est déroulée dans quatre hôpitaux, sur deux côtes diffé...
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Nuits noires, Knopf

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