L’ADN selon saint Luc

Lorsqu’en 1998 le généticien italien Guido Barbujani est contacté par l’évêque de Padoue, il ne se doute pas que va débuter l’une des aventures les plus passionnantes et les plus étranges de sa vie professionnelle. La hiérarchie catholique a décidé de faire analyser les restes d’un corps sans tête conservé à la basilique Sainte-Justine, afin d’établir si, comme le résume l’Osservatore Romano, « ils peuvent vraiment avoir appartenu à saint Luc, ou s’il s’agit de l’une des nombreuses escroqueries qui émaillèrent la vente et le vol de reliques au cours de l’histoire chrétienne ». Un groupe d’experts est nommé, auquel se joint Barbujani. Pour cet athée, le résultat importe moins que l’enquête. Chercheur de renommée mondiale, mais aussi romancier (il a publié quatre livres de fiction), Barbujani était, d’après Telmo Pievani de L’Indice, « la personne parfaite pour raconter ce voyage unique sur les traces de saint Luc ». C’est lui qui eut la responsabilité de « casser les dents » du saint putatif, afin d’y recueillir des traces d’ADN et de les ...
LE LIVRE
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Laisse tomber les saints de L’ADN selon saint Luc, Einaudi

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