L’anti-Buena Vista Social Club

Cuba étouffe : l’État est omniprésent, la majorité de la population manque de tout, l’information est étroitement contrôlée. Mais des fenêtres s’ouvrent… sur le Web. Comme Génération Y, le blog de Yoani Sánchez, une trentenaire de La Havane qui raconte avec humour son quotidien. Ses anecdotes parfois ubuesques et ses analyses constituent une mine d’informations sur l’état désastreux de l’un des derniers pays socialistes. Traduit en dix-sept langues, le blog enregistre plus de quatorze millions de pages vues par mois, et chaque post provoque des milliers de réactions. Pourtant, la censure demeure et le gouvernement empêche régulièrement Sánchez de quitter l’île pour recevoir les nombreux prix de journalisme qui lui sont décernés. Distinguée par Time parmi les cent personnalités les plus influentes de 2008, elle a rassemblé dans un livre (à paraître en français chez l’éditeur québécois Michel Brûlé le 8 octobre) une sélection de ses billets de 2007 à 2009. Acte de courage et de détermination, « Cuba Libre est un miracle », s’enthousiasme Ricardo Cayuela Gally dans Letras Libres
LE LIVRE
LE LIVRE

Cuba libre. Vivre et écrire à La Havane de L’anti-Buena Vista Social Club, Debate (Espagne)

SUR LE MÊME THÈME

Périscopes Donner corps à la faim
Périscopes Les esclaves oubliés d’Indonésie
Périscopes Tout le savoir de la forêt

Dans le magazine
BOOKS n°123

DOSSIER

Faut-il restituer l'art africain ?

Chemin de traverse

13 faits & idées à glaner dans ce numéro

Edito

Une idée iconoclaste

par Olivier Postel-Vinay

Bestsellers

L’homme qui faisait chanter les cellules

par Ekaterina Dvinina

Voir le sommaire