Le jour où l’âme sera éternelle

Bientôt, nous aurons achevé d’expliquer la conscience et pourrons télécharger notre moi sur un ordinateur, assure le physicien Michio Kaku. Une affirmation audacieuse qui relève plus du fantasme que de la réalité, et perd de vue la complexité de l’expérience humaine.

Le 12 juin prochain, la Coupe du monde de football, au Brésil, ne s’ouvrira pas sur un spectacle musical bigarré ou un numéro de voltige, mais sur une expérience scientifique. C’est un adolescent paralysé qui donnera le coup d’envoi de la cérémonie. Il accomplira cet exploit à l’aide d’un exosquelette directement contrôlé par ses pensées, déchiffrées par un électroencéphalographe monté sur son casque. Et son coup de pied, guidé par une extraordinaire interface cerveau/machine, pourrait bien être une sorte d’initiation à notre avenir posthumain. Dans ce meilleur des mondes, nous enregistrerons et échangerons nos souvenirs comme de vieilles cassettes vidéo, nous vivrons en compagnie de robots dotés de conscience, et notre âme, téléchargée sur des machines, vivra à jamais. Pour Michio Kaku, spécialiste de la théorie des cordes devenu auteur d’ouvrages de vulgarisation, cet avenir est inévitable et plus proche qu’on ne le croit. Dans son précédent livre, Une brève histoire du futur (Flammarion), il entraînait déjà ses lecteurs dans un vertigineux périple à travers un univers de science-fiction qui ...
LE LIVRE
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L’avenir de l’esprit de Le jour où l’âme sera éternelle, Doubleday

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