Le Livre des merveilles de Kells

Ce manuscrit médiéval, quintessence de l’esprit irlandais selon James Joyce, est à l’honneur dans un ouvrage aussi beau qu’érudit.

« Somptueux. » Il n’y a, selon le romancier John Banville, « pas d’autre mot » pour qualifier le volume que consacre Bernard Meehan au Livre de Kells. Outre une analyse pointue de cet évangéliaire parmi les plus beaux trésors d’Irlande, Meehan (conservateur du manuscrit au Trinity College de Dublin) offre ici plus de quatre-vingts pages d’enluminures « grandeur nature, avec toutes leurs couleurs enchanteresses », salue Banville dans le Financial Times ; «  bien qu’il s’agisse de reproductions, on y retrouve les exceptionnelles tonalités de bleu, de jaune, de rouille, de rouge, de vert et de violet » caractéristiques du codex, renchérit dans The Observer un autre romancier irlandais, Colm Tóibín. La fascination pour le Livre de Kells tient, certes, à ses qualités esthétiques remarquables, mais aussi à son histoire tourmentée, digne d’un roman. On suppose que l’ouvrage fut composé entre la fin du VIIIe et le début du IXe siècle sur l’île d’Iona, au large de l’Écosse, dans un monastère fondé par le missionnaire irlandais saint Colomba. La menace formée par les raids répétés des Vikings sur ...
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Le Livre de Kells de Le Livre des merveilles de Kells, Thames & Hudson

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