Le mystère des hyperpolyglottes

Au XIXe siècle, le cardinal Mezzofanti était connu pour parler « soixante-douze langues. Ou cinquante. Ou trente. Personne ne connaissait le nombre exact, mais c’était en tout cas beaucoup », lit-on dans The Economist. Comme le relève l’hebdomadaire, « sa position dans la hiérarchie de l’Église permettait probablement à Mezzofanti de choisir la plupart de ses sujets de conversation et donc de s’appuyer sur des formules remâchées ». Néanmoins, « il avait manifestement un don pour les langues ». D’où vient une telle facilité ? À partir de combien d’idiomes peut-on se dire polyglotte ? Et à quel niveau de maîtrise ?

Pour répondre à ces questions, le journaliste Michael Erard est allé à la rencontre de linguistes, de neurologues, et d’un certain nombre d’« hyperpolyglottes », ainsi qu’il appelle les locuteurs de plus de dix langues (pour ce qui est des « simples &...

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La fin de Babel de Le mystère des hyperpolyglottes, Free Press

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