Le roman de l’amnésie volontaire

Le dernier livre de Mia Couto explore les non-dits d'un pays qui s'est réfugié dans l'oubli pour exorciser ses démons.

«Jesusalém », c’est le nom d’un bout de terre mozambicain imaginaire où Silvestre Vitalício, le personnage principal de ce roman, a trouvé refuge ; « Jesusalém », en écho à la ville sainte, union de « Jésus » et de « Além » (« l’Ailleurs », en portugais). C’est aussi le titre du dernier roman de l’écrivain mozambicain Mia Couto, figure majeure de la scène littéraire du pays.


Une « réflexion profonde, éloquente et émouvante sur le temps et la perte, sur la mémoire individuelle et historique de cette terre d’Afrique, sur l’oubli et la reconstruction des vies après les guerres et les rivalités de pouvoir », écrit Pires Laranjeira dans le Jornal de Letras de Lisbonne.


Dordalma (« Douleur de l’âme ») s’est suicidée après avoir été violée par des soldats. Le roman raconte la vie de ceux qui lui ont survécu et qu’elle a entraînés dans sa chute. Jesusalém représente le rêve fou de son veuf, qui a décidé de vivre en marge du monde et embarque ses deux fils dans un lieu ...

LE LIVRE
LE LIVRE

Jesusalém de Mia Couto, Editorial Caminho

SUR LE MÊME THÈME

Bestsellers Les recettes de Monsieur Longévité
Bestsellers À la recherche du folklore perdu
Bestsellers L’homme qui faisait chanter les cellules

Aussi dans
ce numéro de Books