L’envoûtante Madame Tchang Kaï-chek

Il est des personnages si fascinants qu’ils rendent excusables les défauts des livres qui en parlent. Madame Tchang Kaï-chek, l’épouse du leader de la Chine nationaliste, est de ceux-là. La biographie que lui consacre Hannah Pakula a fait l’objet de nombreux commentaires dans la presse anglo-saxonne : tous ou presque épinglent une construction maladroite et certaines erreurs factuelles, mais la plupart des critiques avouent avoir été absorbés par le récit de ce destin hors norme. « Madame » est née Song May-ling. Son père, émigré aux États-Unis à l’adolescence, avait fait fortune à son retour dans le commerce de bibles. M. Song apprit à ses enfants « à apprécier presque tout ce qui était occidental, y compris les matelas (moelleux), la cuisine (américaine) et la religion (méthodiste) », relate Dwight Garner dans le New York Times. Les trois filles Song partirent étudier aux États-Unis, et toutes firent de beaux mariages : l’une avec Sun Yat-sen, le premier président de la République chinoise, une autre avec un riche banquier et la cadette, May-ling, ...

LE LIVRE
LE LIVRE

La dernière impératrice. Madame Tchang Kaï-chek et la naissance de la Chine moderne de L’envoûtante Madame Tchang Kaï-chek, Simon & Schuster,

SUR LE MÊME THÈME

Périscopes Donner corps à la faim
Périscopes Les esclaves oubliés d’Indonésie
Périscopes Tout le savoir de la forêt

Dans le magazine
BOOKS n°123

DOSSIER

Faut-il restituer l'art africain ?

Chemin de traverse

13 faits & idées à glaner dans ce numéro

Edito

Une idée iconoclaste

par Olivier Postel-Vinay

Bestsellers

L’homme qui faisait chanter les cellules

par Ekaterina Dvinina

Voir le sommaire