Les garçonnes de Kaboul

« En un après-midi, grâce à une coupe de cheveux, un pantalon acheté au bazar et une chemise en jeans marquée “superstar” dans le dos, Azita n’eut plus quatre, mais trois filles, sa plus jeune ayant été transformée en Mehran, un petit garçon de 6 ans aux cheveux dressés en épis. » L’histoire est tirée du livre que consacre la journaliste Jenny Nordberg aux « bacha posh » (« filles habillées en garçon ») – une pratique ancienne, encore observée dans certaines familles afghanes. Comme l’explique Anita Sethi dans The Observer, le sens du phénomène est complexe, qui consiste « à se plier aux normes de la société, mais aussi à les défier ». Dans la plupart des cas, la transformation remplit une fonction économique ou symbolique : on y recourt soit pour faire exécuter des tâches interdites aux filles, soit pour compenser le ...

LE LIVRE
LE LIVRE

Les filles clandestines de Kaboul de Les garçonnes de Kaboul

SUR LE MÊME THÈME

Périscopes Donner corps à la faim
Périscopes Les esclaves oubliés d’Indonésie
Périscopes Tout le savoir de la forêt

Aussi dans
ce numéro de Books