Les pigeons, ces rats ailés

Chaque pigeon est à l’origine de douze kilos de fiente par an, nous dit le site de la Ville de Paris. Mais il y a bien d’autres choses à savoir sur cet animal, explique la journaliste américaine Courtney Humphries, dans un livre jugé excellent par les critiques du New Scientist et du New York Times. Le pigeon de ville est un cousin du rat des villes : c’est un synanthrope. Autrement dit, un animal qui vit au voisinage des humains sans cesser d’être sauvage. Tout comme les poux et, à la campagne, les hirondelles. Mais plus proche du rat que de l’hirondelle, car il vit des déchets de l’homme. Si l’on n’aime pas les pigeons, on fait comme Woody Allen, on les appelle des rats ailés.
Il y a des dizaines d’espèces de pigeon. A New York comme à Paris, le pigeon de ville semble issu, comme le pigeon domestique, d’une seule espèce, le pigeon de roche, qui vivait naguère sur des falaises en bord de mer. L’auteur éprouve une immense admiration pour cet animal, qu’elle baptise « le superpigeon », ...
LE LIVRE
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Superpigeon : comment le pigeon s’est emparé de Manhattan… et du monde de Les pigeons, ces rats ailés, Smithsonian

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