Les sorcières bien-aimées d’Updike

Les temps ont changé à Eastwick. La magie n’opère plus comme autrefois.

Le 27 janvier 2009, l’Amérique perdait l’un de ses plus grands écrivains : John Updike, l’auteur prolifique d’une œuvre allant de la critique au roman, en passant par la poésie. Un peu plus d’un an avant sa mort, il avait publié Les Veuves d’Eastwick, renouant ainsi avec Alexandra, Jane et Sukie, les trois héroïnes explosives d’une précédente fable drolatique, Les Sorcières d’Eastwick, paru en 1984. Updike avait alors conçu ces personnages de jeunes divorcées révoltées et sensuelles comme une réponse aux féministes qui l’accusaient de misogynie. Soudain dotées de mystérieux pouvoirs, elles semaient la panique dans la petite ville du Rhode Island avant de s’en aller, accompagnées des nouveaux maris qu’elles s’étaient dégotés par magie. Au début du second roman, les trois femmes, qui ont mené des vies relativement conventionnelles loin d’Eastwick, se retrouvent, après avoir perdu leurs époux. Et décident de revenir passer un été sur les lieux de leurs crimes. Mais la ville n’est plus qu’une version désenchantée, affadie, de ...
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Les Veuves d’Eastwick de Les sorcières bien-aimées d’Updike, Seuil

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