Après la parution en 1960 de son premier roman,
Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, récompensé par un prix Pulitzer, l’Américaine Harper Lee sombre dans la dépression et l’alcool. Elle ne publie plus rien. Mais, en 1977, elle se passionne pour un fait divers, l’assassinat du révérend Maxwell à Alexander City.
Devant les juges, le tireur explique qu’il a agi dans l’intérêt de la collectivité. En l’espace de sept ans, six proches du pasteur étaient morts dans des circonstances étranges. Et, pour chacun d’eux, le pasteur avait souscrit une assurance-vie. Lee assiste au procès, interroge les protagonistes mais ne concrétise pas son projet de livre, raconte Casey Cep dans
Furious Hours. La journaliste américaine « prend la relève de Lee là où elle a abandonné : elle fait le récit du fait divers que Harper Lee n’a jamais réussi à raconter. Ce récit lui sert de prétexte pour se pencher sur Lee elle-même – et sur les raisons de son long silence »
, commente Michael Lewis dans
The New York Times.