Meurtre à Tehrangeles

Los Angeles est souvent surnommée « Tehrangeles » par l’importante communauté iranienne qui y vit (forte de 700 000 à 800 000 membres). Après 1979, la ville fut en particulier le refuge de nombreux Juifs fuyant le régime de Khomeyni. Gina B. Nahai était, elle, arrivée peu auparavant avec sa famille, mais la révolution l’empêcha de retourner dans son pays natal. Dans Bons baisers de Téhéran, elle met en scène une famille de Juifs d’Iran, exilée comme le fut la sienne. On espère qu’une bonne part des mésaventures qu’elle fait subir aux Soleyman, ses héros, sont le pur produit de son imagination. Le roman s’ouvre sur un meurtre : la victime était (entre autres) un escroc notoire et beaucoup pouvaient souhaiter sa mort. Mais « à mesure que progresse l’enquête de police, toutes sortes d’alliances secrètes et de transgressions passées sont révélées », écrit Elaine Margolin dans les colonnes du Jewish Journal.
LE LIVRE
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Bons baisers de Téhéran de Gina B. Nahai, Préludes, 2015

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