Napoléon, une obsession anglaise

Les Britanniques continuent de guerroyer, par auteurs interposés, sur la question fondamentale de savoir si l’Empereur était « grand » ou « petit ».

Napoléon a marqué l’imaginaire de bien des peuples étrangers – ceux qu’il a conquis, ceux qu’il aurait bien voulu conquérir, et les autres. Un magnat sud-coréen ne vient-il pas de débourser presque 2 millions d’euros pour l’un des dix-neuf authentiques bicornes impériaux certifiés ? Mais curieusement, c’est outre-Manche, chez ses ennemis les plus acharnés, que Napoléon fascine sans doute le plus. Dans The Telegraph, Dan Jones va jusqu’à parler d’une véritable « obsession nationale » : « Keats avait une tabatière à son effigie, lord Byron avait fait copier la voiture impériale, lord Melbourne avait composé une ode à sa gloire. » Quant à Wellington, le vainqueur de Waterloo, son palais londonien regorge d’œuvres d’art et d’objets napoléoniens. La proximité du bicentenaire de la bataille ravive encore la flamme, avec un surcroît de livres et même, prochainement, une sé...

LE LIVRE
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Napoléon, une vie de Napoléon, une obsession anglaise, Viking, 2014

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