Nouméa la vraie

Nouméa, ses lagons, ses plages… ses squats et ses galères. Un jeune romancier dévoile l’envers de la carte postale calédonienne.

« Nouméa la blanche » ne l’est pas pour tous. Surnommée ainsi à partir des années 1980 pour souligner la suprématie d’un pouvoir politique et économique « européen », par opposition à une certaine invisibilité indigène, la capitale calédonienne possède aussi sa part obscure. « Une géographie souterraine de Nouméa du côté des ombres », comme l’écrit Vincent Vuibert dans son roman Chroniques de la mauvaise herbe.

« Sans concession, ce coup d’essai consacré aux jeunes marginaux de Nouméa est un coup de maître », pouvait-on lire dans le quotidien Les Nouvelles Calédoniennes, au moment de sa parution en 2013. Depuis, le succès des Chroniques ne s’est pas démenti : prix Michel Lagneau du premier roman, le livre est resté plusieurs mois en tête des ventes dans les librairies locales ; c’est l’un des événements marquants de l&...

LE LIVRE
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Chroniques de la mauvaise herbe de Nouméa la vraie, Madrépores

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