Paris au temps des attentats anarchistes

Un historien américain se passionne pour le terrorisme de la fin du XIXe siècle français.

On l’a un peu oublié aujourd’hui, l’anarchisme fut, dans les années 1890, une affaire sérieuse. Il coûta la vie à plusieurs chefs d’État. L’un de ses hérauts fut Émile Henry, dont l’historien américain John Merriman, passionné par le terrorisme de la fin du XIXème siècle français, retrace l’histoire dans The Dynamite club.  
Fils de communard exilé, Emile Henry est né en Espagne. Son père étant rentré en France, il fit de bonnes études, avant d’entrer en contact avec le mouvement anarchiste dans les milieux de Montmartre et de Belleville. En 1892, la bombe qu’il avait préparée pour les bureaux de la Compagnie des mines de Carmeaux, apportée par le concierge, explosa dans le commissariat de police de la rue des Bons-Enfants. En février 1894, il lança une bombe au café Terminus de la gare Saint-Lazare. L’un des clients crut qu’il lançait un gros camembert, rapporte John Merriman dans son livre. « On m’avait dit que cette vie était facile et largement ouverte aux intelligents et aux énergiques, et l’expérience me montra que ...
LE LIVRE
LE LIVRE

Le club de la dynamite. Comment un attentat à la bombe dans le Paris de la Belle Époque a inauguré l’âge de la terreur moderne de Paris au temps des attentats anarchistes, Houghton Miffin Harcourt. A paraître en français aux éditions Tallandier.

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