Parlez-vous globish ?

Si l’anglais est devenu la langue véhiculaire de la planète, c’est bien sûr en raison de la puissance conjuguée des États-Unis et de feu l’Empire britannique, mais pas seulement. Contrairement au français, en particulier, cette langue est dépourvue de toute coquetterie. L’anglais se fiche bien de la manière dont il est parlé, souligne l’essayiste et journaliste britannique Robert McCrum. Il s’accommode sans complexe d’une discussion entre un Coréen et un Polonais. Mais la véritable mutation qui est en cours est la standardisation d’un anglais écrit bien éloigné de la langue de Dickens ou de James. Robert McCrum salue la naissance du globish.

Robert McCrum, Globish. How the English Language Became the World’s Language (« Comment l’anglais est devenu la langue mondiale »), W.W. Norton, 2010

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