Un « Indien urbain » : c’est ainsi que se définit l’écrivain américain Tommy Orange. Membre des tribus cheyenne et arapaho de l’Oklahoma, il a grandi à Oakland, en Californie. C’est là qu’il situe l’action de son premier roman,
There There, dans lequel il cherche à décrire ce que ressentent les Amérindiens d’aujourd’hui. Orange « utilise la narration à la première, à la deuxième et à la troisième personne pour créer un roman polyphonique qui reflète l’ensemble d’un peuple », écrit Alicia Elliott dans le quotidien canadien
The Globe and Mail.
Tommy Orange, note Alexandra Alter dans
The New York Times, fait partie d’une nouvelle génération d’auteurs amérindiens des États-Unis et du Canada qui publient une prose et une poésie très novatrices et font voler en éclats les vieux préjugés à l’égard de la littérature et de l’identité des peuples autochtones.