À partir de 2010, une série d’éboulements sur le site de Pompéi révèle la gestion désastreuse de ce fleuron du patrimoine italien. L’indignation dépasse les frontières, et, en 2014, on confie à l’archéologue Massimo Osanna les rênes d’un ambitieux sauvetage, le Grand Projet Pompéi, qui s’est achevé le 31 décembre dernier. Entouré d’une importante équipe, ce professeur de l’université de Naples a mis les ruines en sécurité puis procédé à de nouvelles fouilles.
Son livre illustré, dont le sous-titre italien, « Le temps retrouvé », est un clin d’œil à Proust, présente les dernières découvertes au grand public : la fresque Léda et le Cygne, par exemple, mise au jour en 2018, ou encore les splendides mosaïques de la maison d’Orion. Par ailleurs, écrit Antonio Ferrara dans le quotidien
La Repubblica, en s’appuyant sur de nouveaux éléments, Osanna « remet de l’ordre dans les dates de l’éruption » et « confirme le passé étrusque de la ville, une thèse niée par la recherche contemporaine ».
À la fois protagoniste et ...