Quelle liberté après la guerre ?

« Un bon musulman traite d’une victoire nationale qui n’a pas le goût d’une victoire, d’une libération qui a signifié la damnation pour beaucoup », estime la romancière Bidisha dans The Observer à propos du dernier ouvrage de Tahmima Anam, second volet d’une trilogie commencée avec Une vie de choix (Éditions des Deux Terres, 2009). « Mais, précise le Telegraph, on peut l’apprécier pour lui-même si l’on a en tête les grandes lignes de la guerre d’indépendance du Bangladesh. »

« Un bon musulman traite d’une victoire nationale qui n’a pas le goût d’une victoire, d’une libération qui a signifié la damnation pour beaucoup », estime la romancière Bidisha dans The Observer à propos du dernier ouvrage de Tahmima Anam, second volet d’une trilogie commencée avec Une vie de choix (Éditions des Deux Terres, 2009). « Mais, précise le Telegraph, on peut l’apprécier pour lui-même si l’on a en tête les grandes lignes de la guerre d’indépendance du Bangladesh. »

Le roman met en scène un frère et une sœur qui, après avoir été très proches, « se sont radicalisés, chacun d’une façon différente, pris dans des intérêts bien plus grands qu’eux », note Bidisha. Maya est devenue médecin et aide les femmes à accoucher, après avoir aidé à avorter pendant la guerre celles qui avaient été violées par des soldats pakistanais. Sohail a, lui, embrassé un islam très conservateur et sa sœur ne le comprend plus. « Elle se rendra compte trop tard, explique Arifa Akbar dans The Independent, que ce fondamentalisme est le fruit de sa propre culpabilité pour les crimes commis durant la guerre. »

LE LIVRE
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Un bon musulman, Actes sud

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